Commissaire-priseur Paris

Le Marché de l'art et les commissaires-priseurs à Paris

Au XIXème siècle, Paris s’affirme comme la place centrale en France des ventes aux enchères d’objets d’art et de collection. Jusque-là, les ventes aux enchères se déroulaient dans les demeures dont le mobilier était vendu ou alors dans des lieux loués pour l’occasion. En 1801, la naissance de la Chambre des Commissaires-Priseurs à Paris confère à la ville lumière le rôle de place majeure des ventes aux enchères en France.

Depuis, Paris représente le centre névralgique du marché de l’art en France. Commissaires-priseurs, crieurs, maisons de ventes aux enchères, marchands et experts font du marché parisien et donc français une place majeure dans le marché international.

Aujourd’hui, près de 80 maisons de ventes aux enchères et environ 150 commissaires-priseurs sont installés à Paris. Parmi ces maisons parisiennes, 80% du top 20 des maisons de ventes aux enchères en France (selon le classement des maisons de ventes par le Conseil des Maisons de Ventes). 

Hôtel des ventes emblématiques, l’Hôtel Drouot regroupe la majeure partie des maisons de ventes aux enchères et des commissaires-priseurs parisiens. Lieu mythique, l’hôtel Drouot se situe au cœur de Paris, dans le 9ème arrondissement.

Côtés institutions, le Conseil des Maisons de ventes aux enchères, le Syndicat des commissaires-priseurs ainsi que les chambres d’experts sont installés à Paris, confortant son rôle de place principale en France.

Les premières ventes aux enchères mémorables par des commissaires-priseurs à Paris

L’une des premières ventes aux enchères mémorable à Paris et en Ile-de-France et celle de la vente du mobilier du château de Versailles le 25 août 1793. La Gazette des Beaux-Arts rapporte ‘Tout ce que contenait le Château de Versailles, celui de Trianon et de leurs dépendances, fut ainsi venu à la criée pendant près d’un an (…). Rien n’était oublié, car nous voyons de figures de Théâtre, jusqu’aux traineaux de jardin’. 17 000 lots mis aux enchères et vendus dans le monde entier, qui réapparaissent parfois en ventes publiques aujourd’hui. Ainsi, certains d’entre eux ont finalement retrouvé les collections du Château de Versailles.

L’histoire moderne des commissaires-priseurs à Paris est marquée, entre autres, par la construction d’un hôtel particulier en 1852, le futur Hôtel Drouot, remplaçant un hôtel initial place de la Bourse. Le début d’une nouvelle ère pour Paris pendant laquelle s’enchaîne des ventes aux enchères mémorables : la dispersion de la collection de Sara Bernhard en 1871, les joyeux de la Couronne en 1887, le mobilier de l’hôtel particulier d’Emile Zola, ou encore la première grande vente impressionniste, par des commissaires-priseurs à Paris, le 24 mars 1875.

L'Hôtel Drouot et les grandes maisons de ventes aux enchères parisienne

En 1852, la Compagnie Parisienne construit sur des ruines d’un manoir, l’Hôtel Drouot. Pendant les travaux, les ventes aux enchères continuent place de la Bourse. En 1860, se déroulent les premières ventes prestigieuses rentrées dans l’histoire des commissaires-priseurs à Paris : Eugène Delacroix et Claude Monet. Depuis, l’hôtel Drouot est l’un des lieux principaux à Paris où se déroulent quotidiennement des ventes aux enchères, organisées par les 120 commissaires-priseurs associés de l’Hôtel de Drouot. Près de 10 000 personnes y découvrent chaque jour les milliers d’objets mis en vente par les commissaires-priseurs parisiens.

L’hôtel Drouot a longtemps était l’un des lieux majeurs des enchères à Paris. Situé au cœur du 9ème arrondissement, marchands, experts et maisons de ventes aux enchères sont installés dans les alentours de l’Hôtel. Le quartier Drouot vit au rythme des enchères. Tous les amateurs, collectionneurs ou simples curieux se rendent dans ce quartier de la rive droite pour découvrir la frénésie des enchères, vivre au rythme des coups de marteaux entendus à l’hôtel Drouot, dans les salles des ventes aux alentours ou simplement admirer les tableaux, bijoux, meubles et objets d’art présentés dans les salles d’expositions avant leurs mises aux enchères.

En 2000, les maisons de ventes étrangères obtiennent la possibilité d’exercer leur activité en France. Christie’s et Sotheby’s sont les premières à s’installer au cœur de la capitale. Depuis, le panorama des ventes aux enchères à Paris a évolué. Toujours rive gauche, au cœur du 8ème arrondissement de Paris se sont installées les maisons de ventes étrangères mais aussi de nouvelles figures du paysage français comme Artcurial ,Piasa ou Bonhams Cornette de Saint Cyr. De grandes collections internationales à des ventes de spécialités de tous horizons, les commissaires-priseurs à Paris continuent de découvrir de véritables trésors et animent des ventes aux enchères toujours plus prestigieuses.

Les commissaires-priseurs à Paris en 2024

En 2023, 482 maisons de ventes sont installées en France dont 238 dans la catégorie des ventes aux enchères d’objets d’art et de collection. Parmi elle, un tiers des commissaires-priseurs sont installés en Île-de-France et à Paris. L’activité et les ventes aux enchères organisées par les commissaires-priseurs à Paris et en Ile de France représentent 65% du montant du marché des ventes aux enchères en France.

La dimension internationale de la capitale, la centralisation des institutions et des acteurs du marché de l’art attirent les vendeurs et les acheteurs du monde entier dans les maisons de ventes aux enchères de Paris.

Parmi le top 20 des maisons de ventes aux enchères en France (classement du Conseil des Maisons de Ventes), seules trois n’ont pas leur siège à Paris, dont DE BAECQUE et Associés (lien www.debaecque.fr), dont les commissaires-priseurs organisent des ventes à Paris mais aussi à Lyon et à Marseille. 

Les commissaires-priseurs à Paris sont entourés des principaux acteurs du marché des ventes aux enchères en France : les experts, les institutions, les chambres et syndicats d’experts mais également l’entité régulant le marché des ventes aux enchères : le Conseil des Maisons de ventes et celle accompagnant les commissaires-priseurs, le SYMEV, le Syndicat des maisons de ventes aux enchères.

Les organismes représentants les commissaires-priseurs à Paris

Née en 2022 par une loi visant à moderniser la régulation du marché de l’art, le Conseil des maisons de vente (CMV) est l’autorité́ de régulation des ventes aux enchères publiques. Anciennement ‘Conseil des ventes volontaires’, cet établissement d’utilité publique installé à Paris est représenté par un collège composé de membres élus ou nommées par les ministres de la Justice, de l’Économie et de la Culture. Son président est nommé par le garde des Sceaux. Le Conseil des Maisons de Vente est également l’institution gérant l’accès la profession de commissaire-priseur. Après un premier concours d’entrée et une formation en droit et en histoire de l’art, les élèves commissaires-priseurs suivent une formation de deux ans, formation et stage chez un commissaire-priseur. Après un examen de sortie, les élèves sont diplômés et peuvent exercer partout en France. Les formations se déroulent à Paris.

Le Syndicat des Maisons de Ventes aux enchères, le SYMEV défend les intérêts de ses adhérents, les commissaires-priseurs et les fédère le fonctionnement des maisons de ventes et leur système : déontologie, évolutions du métier, réglementations. Le SYMEV représente ses adhérents auprès du Conseil des Maisons de Ventes. Le SYMEV joue également un rôle important pour les commissaires-priseurs à Paris et en France, celui d’ambassadeur des enchères auprès du grand public. Une fois par an, le SYMEV organise des ‘Journées Marteau’, incitant les commissaires-priseurs à Paris, mais aussi partout en France à ouvrir leurs portes au public en organisant des journées d’expertises gratuites par exemple.

Figures célèbres et ventes aux enchères mythiques à Paris

Chaque année les bilans des ventes aux enchères regorgent de records et de ventes incroyables, étonnantes ou insolites.

De la vente d’un escalier de la Tour Eiffel en décembre 2009 à la vente aux enchères d’un squelette de dinosaure le plus grand jamais vendu aux enchères en novembre 2024 (6 Millions d’euros frais inclus) en passant par les costumes de Claude François, les commissaires-priseurs à Paris proposent des ventes aux enchères toujours plus spectaculaires !

Plus récemment, le tableau le plus cher jamais vendu en France a été adjugé chez Christie’s. Le Melon de Chardin s’est ainsi envolé pour 29,1 Millions d’euros. Un commissaire-priseur parisien a également dispersé les souvenirs du Général du Gaulle, totalisant 5,6 millions d’euros !

Parmi les figures célèbres de commissaires-priseurs à Paris, des femmes !

Depuis 1924, la loi autorise les femmes à devenir commissaire-priseur. Ce n’est que quelques années plus tard, que Pauline Godinot devient première femme nommée commissaire- priseur en France. A Paris, c’est Chantal Pescheteau-Badin, elle-même fille et petite-fille de commissaire-priseur qui fut en 1977, la première femme nommée commissaire-priseur.

Aujourd’hui la profession se féminise. En 2022, 60% des élèves commissaires-diplômées commissaires-priseurs sont des femmes !

Notre équipe de trois commissaires-priseurs à Paris est à votre disposition pour estimer ou expertiser vos trésors, réaliser vos inventaires de succession, de partage et d’indivision.