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Art d’Asie :
l’œil de l’expert

Même les plus néophytes d’entre nous ont déjà entendu parler des enchères records que connaissent les arts d’Asie, et particulièrement les antiquités chinoises.

Terre d’échange avec l’Occident depuis de nombreux siècles, il n’est pas rare de découvrir dans nos intérieurs des vases ou des pierres dures impériales pouvant atteindre plusieurs millions d’euros. Rive-Gauche Estimations est là pour vous accompagner dans l’expertise et l’estimation de vos bodhisattva, guanyin, netsuke ou laque de Coromandel.

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Réponse sous 48H

Histoire millénaire et artisanat de très haute qualité

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L’Asie comme l’Europe est une terre d’histoire et de culture. La Chine a tendance à éclipser toutes les autres civilisations d’Extrême-Orient du fait de sa longévité, de la diversité et la qualité de sa production. Pourtant, le Japon, le Vietnam, ou encore la Thaïlande et la Birmanie, sont aussi à l’origine d’objets de très grande qualité. L’art de la céramique y a été poussée à son paroxysme avec l’invention de la porcelaine, à laquelle chaque dynastie et chaque région a donné son décor. Si on pense tout de suite aux vases Ming ou Satsuma, la production asiatique ne se limite pas aux porcelaines. Un continent, cinq millénaires d’Histoire, et une dizaine de grande civilisations ont produit une immense variété d’artefacts.

Si la soie arrive d’Orient depuis l’Antiquité, ce n’est qu’au XVIIIe et au XIXe siècles, que les « chinoiseries » deviennent véritablement à la mode. De plus, le développement des comptoirs commerciaux et des colonies favorisent les échanges d’objets. En Europe de nos jours, on trouve bien évidemment des porcelaines, des sculptures en bronze, en ivoire ou en pierre dure, mais aussi des armes – armes blanches comme bouches à feu. Les costumes traditionnelles comme les robes de cérémonie ou les armures sont également présent dans les collections occidentales. Dans le domaine des arts graphiques, on trouve également des peintures et des estampes. Celles de l’artiste japonais Hiroshige sont particulièrement recherchées.

Dans toutes les familles, il y a un objet rapporté par un ancêtre d’un séjour en Asie, que ce soit une porcelaine ou un autre objet. Alors comment distinguer les véritables antiquités des souvenirs de voyage ?

Antiquités authentiques et œil de l’expert

Il n’est plus à démontrer que les artisans extrême-orientaux sont capables du meilleurs, et les copies d’antiquités n’ont pas échappés à leur talents. Aux XVIIIe et au XIXe siècle, on trouvait déjà des copies de céramique des époques précédentes ou des marques apocryphes. A partir de tessons de poterie ou même de poussières récoltés sur les sites archéologiques, il est possible de recréer des pièces. Même si les autres productions sont également soumises à contrefaçon, il est plus facile de déterminer l’ancienneté d’un bronze ou d’une sculpture en pierre dure pour un œil expert.

Les ivoires particulièrement présent dans la création japonaise, sont soumis à une législation très stricte et doivent être datés précisément pour pouvoir être vendus. Notre expert peut vous accompagner dans le labyrinthe des démarches administratives. Faire appel à un expert c’est aussi avoir la garantie du juste prix si vous souhaitez vous séparer de cet objet.

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Vous possédez un meuble ou un objet d’art asiatique et vous souhaitez en connaître la valeur ? Demandez une expertise gratuite en nous faisant parvenir :

  • des photographies de bonne qualité de l’objet sur plusieurs faces
  • des photographies de bonne qualité des détails (marques, décor, signature, …)
  • les dimensions de l’objet, la hauteur d’abord, puis la longueur et la largeur

A partir de ces éléments, un commissaire-priseur ou un responsable de département évaluera au mieux le prix du meuble ou l’objet. L’estimation pourra être complétée par un examen visuel.

Petit lexique des arts d’Asie

Guanyin : il s’agit d’une représentation féminine d’un bouddha. Souvent considéré comme la déesse de la Miséricorde, elle est vêtue d’une longue robe couvrant ses cheveux, coiffés en chignon. Elle tient dans ses mains un vase et une branche de saule.

Pierre dure : par cette tautologie, on désigne les sculptures en pierre semi-précieuse comme le jade, le quartz ou la stéatite, dont une variété est appelé « pierre de lard »

Netsuke : les kimono japonais n’ayant pas de poche, les petits objets à transporter étaient placé dans de petites boîtes suspendu à la ceinture du kimono. Ils était alors retenus par de petites figures sculptées en ivoire ou en buis. Ils représentent souvent des animaux réels ou mythologiques.

Famille rose : sous la dynastie des Qing (XVIIIe siècle), les émaux polychromes sont introduits dans la décoration des porcelaines. Tout comme les décors de la « famille verte », cette classification a été inventée par André Jacquemart. Il s’agit de décor de plusieurs couleurs douces et destinées à décorer les pièces d’exportation pour l’Europe.

Laque : la laque, résine issue d’un arbuste, recouvre UN laque. Un laque est objet enduit de cette résine souvent polie, sculptée ou à décor incrusté de nacre, ivoire ou corail. En Chine, la laque rouge sculptée recouvre de nombreuses boite, au Japon elle est employée sur les inro. Improprement appelé de Coromandel, les laques sont arrivés en Europe au XVIIIe siècle. Il s’agissait souvent de paravent, l’un des plus fameux étant celui de Coco Chanel.

Brûle parfum : les brûle-parfum, souvent en bronze, servaient à la consumation des encens et bois aromatique dans les rites taoïstes et bouddhistes.

Marque apocryphe : il s’agit de marque – souvent impériale – apposée a posteriori sur un objet et dont l’authenticité est erronée.

Satsuma : type de décor de porcelaine japonaise, craquelée et de couleurs ivoire, recouvert par des émaux polychromes et souvent doré.

Estampe : qualifiée d' »image du monde flottant », les estampes japonaises ne se limitent pas à l’illustration de la vie quotidienne et de scènes grivoises Au delà du bouillonnement insouciant de la société qu’elles représentent, elles traduisent l’impermanence de toutes choses.