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Commissaire priseur
Le commissaire-priseur est un acteur central du marché de l’art et des objets de collection, plus particulièrement des ventes aux enchères. Diplômé en droit et en histoire de l’art, le commissaire-priseur authentifie et estime des objets d’art anciens et contemporains et organise des ventes aux enchères au sein d’une maison de ventes aux enchères.
En France, le commissaire-priseur exerce son métier dans un marché régulé par le Conseil des Maisons de Ventes.
Il a la mission d’estimer et de vendre des biens corporels et incorporels apportés volontairement par ses clients, dans le cadre des ventes aux enchères volontaires.
Dans le cadre des ventes aux enchères judiciaires, le commissaire-priseur, officier ministériel est le seul compétent pour organiser et réaliser les ventes aux enchères prescrites par la loi ou par décision de justice.
Le commissaire-priseur travaille main dans la main avec les vendeurs, les experts spécialisés dont il s’entoure, les institutions et les administrateurs de ventes, devenant le chef d’orchestre des ventes aux enchères.
L'origine du métier de commissaire-priseur ?
Métier historique par excellence, l’origine du métier de commissaire-priseur remonte à l’époque des grecs et des romains avec les premiers auctionatores. La profession a traversé l’histoire en s’adaptant aux contextes socio-économiques et aux évolutions technologiques de chaque époque, tout en conservant un ancrage profond dans la tradition.
Aujourd’hui, le commissaire-priseur est l’acteur central des ventes aux enchères.
La paternité des ventes aux enchères est attribuée au Consul Lucius Mummius, vers 145 avant J.C. Les ancêtres des commissaires-priseurs revendant des biens saisis lors des guerres.
En France, les premières mentions de commissaires-priseurs apparaissent au XIIIème siècle. Saint Louis institutionalise les ventes aux enchères volontaires et judiciaires. Sous Henri II, le commissaire-priseur, « maitre priseur-vendeur », va devenir un officier ministériel, et la charge devient obligatoire.
C’est au XVIIIème siècle que le terme de commissaire-priseur fait son apparition. Le mot commissaire-priseur tire son étymologie du nom ‘commissaire’ (agent de l’état), et priseur (qui fixe un prix). Les XVIIIe et XIXe siècles voient l’essor des ventes aux enchères de bien rares et précieux. La profession se régule avec un Règlement des ventes publiques et la création d’un Ordre des commissaires-priseurs.
A la fin du XXème siècle et l’ère digitale, les commissaires-priseurs ont un rôle d’autant plus important dans la médiation, et l’authentification des biens précieux et de collections.
Le Commissaire-priseur et les ventes aux enchères d'objets d'art et de collection
Acteur principal des ventes aux enchères, le commissaire-priseur les organise et les supervise qu’elles soient publiques ou privées.
Avant la vente aux enchères, le commissaire-priseur expertise et authentifie les objets d’art qui lui sont confiés. Une fois le mandat de vente signé avec le vendeur, le commissaire-priseur joue le rôle de médiateur pendant la vente entre les vendeurs et les acheteurs, guidant et animant les enchères, en stimulant l’intérêt des potentiels acquéreurs, et en veillant à ce que chaque bien soit vendu au meilleur prix.
Sa capacité à créer une ambiance dynamique et à décrypter les motivations des enchérisseurs est essentielle pour assurer le succès de la vente.
De formation généraliste, le commissaire-priseur doit maîtriser une vaste palette de connaissances : des arts décoratifs à l’horlogerie, de la peinture ancienne à l’art contemporain, en passant par les meubles anciens ou les objets de collection.
Son expertise lui permet d’estimer la valeur des biens qui lui sont confiés, de réaliser des catalogues précis et détaillés, et de conseiller au mieux ses clients – qu’il s’agisse d’amateurs, de collectionneurs, d’antiquaires ou de musées.
Garant de la transparence et de l’intégrité des transactions, le commissaire-priseur doit veiller à ce que les ventes aux enchères (lien de maillage vers nouvelle page « ventes aux enchères »)respectent la législation en vigueur : l’identification des biens, la divulgation de leur provenance, ou la protection des droits des acheteurs et des vendeurs.
En cas de litige, le commissaire-priseur joue le rôle de médiateur, notamment concernant la qualité des objets ou la conformité des informations communiquées.
Un métier digitalisé
Avec l’essor des ventes en ligne et la digitalisation des plateformes d’enchères, le métier de commissaire-priseur a su évoluer. Aujourd’hui, les ventes aux enchères publiques se déroulent au sein d’une maison de vente aux enchères, attirant un public d’acheteurs locaux. Ce rôle d’acteur local est primordial pour le commissaire-priseur.
Afin d’offrir la plus belle visibilité possible aux objets présentés au cours de la vente, le commissaire-priseur diffuse ses ventes aux enchères sur des plateformes d’enchères en ligne. Les catalogues des lots sont publiés en ligne, ce qui permet au plus nombreux de parcourir les ventes, en France comme à l’étranger. Les ventes aux enchères sont diffusées en direct sur ces plateformes, permettant à tout acheteur potentiel, quelle que soit sa situation géographique d’enchérir en direct.
Pendant la vente, le commissaire-priseur prend en compte les enchères en salle mais aussi sur ces plateformes. L’adrénaline des enchères est renforcée, et l’objet vendu au mieux.
Pourquoi faire appel à un commissaire-priseur ?
Contacter un commissaire-priseur peut être une démarche très utile pour plusieurs raisons, que ce soit pour vendre des biens, obtenir une expertise ou organiser une vente aux enchères.
Voici quelques raisons pour lesquelles faire appel à un commissaire-priseur :